La mise en place d’un réseau de comités de lac par l’Organisme de bassin versant de la Yamaska (OBV Yamaska) à l’été 2021 a été un franc succès. Les comités des lacs Brome, Bromont, Davignon, Roxton et Waterloo ainsi que le Parc national de la Yamaska (réservoir Choinière) ont ainsi pu échanger sur des enjeux environnementaux affectant leur plan d’eau et partager leurs connaissances. Ces nouvelles relations pourraient être le prélude à des projets conjoints.
L’objectif de la mise en réseau d’un réseau pour ces comités était de favoriser une concertation pour les aider dans leur mission. Ces comités sont souvent tenus à bout de bras par des citoyens qui s’investissent bénévolement.Ils ont besoin d’aide pour assurer une meilleure cohésion dans leur travail. Le réseau de comités vient répondre à ce besoin.« Je suis persuadé que le partage d’information et de connaissances entre les comités de lac va perdurer. On a créé des relations qui vont nous permettre d’être plus efficaces. Aujourd’hui,on se sent mieux équipés pour faire face aux problématiques de nos lacs. On pourrait en venir à partager des ressources entre les comités et l’OBV Yamaska pour être plus efficaces», explique Christian Roy, vice-président du conseil d’administration de Renaissance lac Brome.
La mise en réseau des comités de lac a été une expérience enrichissante pour les comités.« Ce projet a démontré l’importance et la pertinence de mettre en commun nos connaissances et de travailler ensemble pour améliorer nos façons de faire et notre impact pour l’amélioration de la qualité de nos plans d’eau. Nous serons présents pour discuter d’une suite à donner à cette initiative», explique Pierre St-Arnault, président du Comité de sauvegarde du bassin versant du lac Davignon.
Depuis juillet, plusieurs activités et rencontres été organisées regroupant des représentants d’Action Conservation du bassin versant du lac Bromont (ACBVLB), du Comité d’environnement du lac Roxton (CELR), du Comité de sauvegarde du bassin versant du lac Davignon (CSBVLB), d’Action lac Waterloo (ALW), de Renaissance lac Brome (RLB) et du Parc national de la Yamaska (SEPAQ). Le tout leur a permis de créer des liens et d’échanger.
Des outils de collaboration ont été mis en place pour faciliter ces nouvelles relations. Des formations sur les cyanobactéries, la limnologie (étude biologique des lacs) et les infrastructures vertes (contrôle de l’érosion, gestion des eaux pluviales, etc.) ont aussi été organisées. Des caractérisations terrain aux lacsBrome, Davignon et Waterloo ainsi qu’au réservoir Choinière et des campagnes de sensibilisation aux espèces exotiques envahissantes, dont le myriophylle à épis ont été menées avec la distribution d’affiches et de dépliants.
«Maintenant, nous souhaitons la pérennisation du projet et des collaborations qui en sont nées. Les comités savent qu’ils peuvent mettre leurs efforts en commun, par exemple dans la planification de projets, la création de documents de sensibilisation ou l’achat de matériel. Nous discutons de la possibilité de créer un poste pour une ressource partagée salariée», indiqueLou Paris, la gestionnaire du projet.
«Je suis heureux de constater que cette initiative est un franc succès. Il est fondamental de protéger nos plans d’eau, et je suis convaincu que ce réseau de collaboration permet de le faire plus efficacement dans le bassin versant de la Yamaska. Merci à l’organisme et à ses partenaires pour les travaux indispensables qu’ils mènent. Grâce au Programme de soutien régional aux enjeux de l’eau, nous continuons d’œuvrer ensemble pour la santé des cours d’eau du Québec, véritables joyaux collectifs »,souligne Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval.
La mise sur pied du Réseau des comités de lac a été rendu possible par financement par le Programme de soutien régional aux enjeux de l’eau (PSREE), en lien avec le Plan d’action 2018-2023 de la Stratégie québécoise de l’eau du MELCC.