Objectif de 300 000 arbres dans la vallée de la Yamaska

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L’Organisme de bassin versant de la Yamaska plantera 300 000 arbres au cours des 10 prochaines années pour créer un corridor écologique du fleuve Saint-Laurent jusqu’à la municipalité de Rougemont. Le but est de rétablir une connectivité fonctionnelle entre les boisés agricoles pour permettre à la faune d’y circuler plus librement. Il permettra aussi de protéger et de restaurer des habitats fauniques.


Pour la première année du projet, intitulé Corridor vallée de la Yamaska, les travaux de plantation ont démarré à la mi-septembre. Ils se termineront à la fin du mois de novembre. Les travaux sont concentrés dans les municipalités de Massueville et de Saint-Hugues. La plantation couvrira un total de 10 hectares dans des coulées riveraines de la Yamaska. Quelques 4900 arbres et 350 arbustes seront alors plantés par l’équipe de l’OBV Yamaska.


Le projet a deux objectifs, souligne Alexandre Joly, gestionnaire du projet à l’OBV Yamaska. « Ce qu’on cherche à faire avec ces plantations, c’est de mettre en place une protection des cours d’eau pour réduire l’arrivée de sédiments et l’érosion. On veut aussi recréer des corridors écologiques pour attirer une faune plus diversifiée sur ces territoires, lui fournir des habitats. On parle donc de gains écologiques importants pour la qualité de l’eau de nos rivières et ruisseaux, mais aussi de gains fauniques dans des secteurs qui sont parfois des déserts fauniques », explique-t-il.


La première année de ce projet est rendue possible grâce à des subventions totalisant 140 632 $ provenant de la Fédération de la faune du Québec (FFQ), de Ressources naturelles Canada et du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ). La Fédération de l’UPA de la Montérégie est aussi un partenaire de l’OBV par l’entremise de son programme ALUS. Ce programme encourage les producteurs qui réduisent leur empreinte environnementale en créant des aménagements sur leurs terres agricoles.


Notons que les producteurs agricoles où les travaux de plantation ont eu lieu en 2021 contribuent financièrement au projet.