Le Mouvement Desjardins prend une part active dans le projet Jardins de pluie de l’OBV Yamaska. Trois de ses caisses, celles de Granby-Haute-Yamaska, la Pommeraie et des Portes des Cantons-de-l’Est, ainsi que le Fonds du Grand Mouvement investissement 310 000 $ sur trois ans pour faire en sorte que le projet fasse des petits dans d’autres secteurs du bassin versant. L’objectif est de réaliser 200 jardins de pluie durant cette période.
Les trois établissements ont choisi d’investir dans le projet car ils y voient une façon d’améliorer la qualité de l’eau et d’assurer une meilleure gestion de la ressource et de la protection des écosystèmes aquatiques, indique Jacques Laurin, directeur général de la Caisse de Granby-Haute-Yamaska. «Desjardins est un acteur de changement. Nous sommes convaincus que cet investissement de 310 000 $ permettra d’assurer la pérennité des actions de l’OBV dans la gestion durable des eaux pluviales. Desjardins adhère totalement à cette approche qui rejoint autant les citoyens, les institutions que les entreprises. D’ailleurs, nos administrateurs sont motivés à aménager leur propre jardin de pluie dans leurs immeubles», a-t-il dit lors de la conférence de presse le 21 septembre annonçant l’investissement.
L’OBV Yamaska est fier que le Mouvement Desjardins ait choisi d’investir dans ce projet. «C’est la deuxième fois que l’OBV Yamaska et Desjardins sont partenaires. Nous sommes heureux non seulement de cet appui financier majeur de la part de cette grande institution québécoise, mais aussi de sa reconnaissance envers l’OBV, sa mission et son équipe. Il s’agit d’un projet très important pour nous, car plusieurs municipalités, des partenaires avec qui nous travaillons souvent, y participent», indique Jean Dubreuil, président du conseil d’administration de l’organisme.
La gestion des eaux pluviales est un grand enjeu environnemental dans toutes les municipalités au Québec, rappelle Sabine Vanderlinden, gestionnaire de projets à l’OBV Yamaska. En gérant les eaux de pluie directement sur leur terrain, les citoyens contribuent à réduire les risques d’inondations et réduisent le nombre de surverses d’eaux usées dans les cours d’eau, dit-elle. «Les jardins de pluie ont plein d’avantages environnementaux. Ils permettent de recharger la nappe phréatique là où la pluie tombe, attirent les pollinisateurs et leurs arbres fabrique de l’oxygène.»
Les citoyens, entreprises, institutions et commerces intéressés à aménager un jardin de pluie sont invités à communiquer avec l’OBV Yamaska (jardins@obv-yamaska.qc.ca). Un technicien pourra les accompagner gratuitement dans leur projet.
L’argent permettra à l’OBV de continuer à offrir gratuitement des services techniques aux citoyens. Ces services, rendus par les techniciens en environnement de l’organisme, consistent à analyser les particularités des terrains des citoyens intéressés à aménager un jardin de pluie. Les techniciens évaluent si le sol est propice à l’infiltration de l’eau, calcule sa capacité et sa vitesse d’absorption, l’aire de la toiture et déterminent le meilleur endroit où l’aménager.
Le projet jardins de pluie compte six municipalités dans la partie amont du bassin versant de la Yamaska. Après la Ville Waterloo qui a lancé le projet Jardins intelligents en 2020 grâce à l’initiative d’Action lac Waterloo, cinq autres municipalités ont joint le mouvement cette année, soit Bromont, Cowansville, Granby, Farnham et le Canton de Shefford. La Ville de Lac-Brome les imitera l’an prochain.
Les sept municipalités ont créé des programmes de subventions pour aider leurs citoyens à payer l’aménagement de leur jardin de pluie sur leur terrain.